L’hibiscus

Arc-en-ciel lillois, notre vraie vie : coucou n°31, le 7 mars 2009

par Carole Braéckman

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Eh ! bonjour vous !
Vous allez bien ?

Moi, je suis toute ressourcée ! et je dois dire que débarquer en France avec un franc soleil ! ça fait du bien !
Et ne me dites pas comme certains qu’il fait moche dans le Nord ! soleil radieux lundi, jeudi et vendredi ! j’ai des témoins !
Bon d’accord aujourd’hui, profil plus bas !

Avez-vous vu ce double arc-en-ciel, mercredi dans le ciel lillois ? Je passais vers 18h sur la place des Beaux-Arts, et le Musée avait une teinte blonde, dans le soleil rasant, couleur de dune tunisienne ! et peu après, par la fenêtre de ma cuisine, cette magnifique densité de couleur ! saturée comme savent si bien nous les offrir les cieux nordiques, la brique de l’immeuble en face d’un beau rouge foncé, et ce double arc-en-ciel ! les 7 couleurs si nettes si tranchées ! un arc qui couvrait le ciel, de bord à bord ! merveille !
Belle émotion !

Une correspondante m’écrit : "je sens bien qu’il y a une libération de quelque chose pour aller plus de l’avant."
Mais oui ! moi aussi, je sens notre monde, notre humanité à un tournant ! Cela rebondit sur la vie de chacun(e). En ce moment, je vois beaucoup ça dans mon travail, et autour de moi.
Comme si, grâce (sic) à la crise, on était sommé(e) de s’engager dans notre vraie vie...
On va indéniablement vers un monde plus juste, plus beau, au plus près de notre authenticité, chacun(e) à notre façon.
Et tout ce qu’on a vécu jusqu’alors va re-prendre sens, et devenir vivant ! et c’est Youpi !

A une jeune, reçue en séance cette semaine, je disais : "réjouis-toi de ne plus avoir de travail ! c’est une chance unique qui t’est donnée de te poser les bonnes questions sur ce que tu veux faire de ta vie". Et elle m’a comprise ! elle ne s’est pas insurgée ! ce que je craignais un peu... Parce que, oui, c’est dur d’être sans travail, cela peut démoraliser... paniquer...

Un restaurateur lillois à qui je demandais s’il sentait la crise, m’a répondu : "Non. Enfin si ! les gens prennent plus de temps pour savourer ! ils réalisent davantage le plaisir d’être à table, et de partager un moment ! ils sont moins rapides, moins stressés. Ils dégustent. C’est mieux ! plus agréable pour nous tous !"

Bon, en avant ! Yalla !
Carole.

© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – mars 09








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