Bonheurs et des silences : Coucou n° 427 du 22 avril 2019
par Carole Braéckman
Et si on ralentissait ?
Bonjour vous,
je ne pouvais laisser filer les Pâques sans vous faire signe. (sourire)
J’espère que tout va bien pour chacune et chacun d’entre vous.
J’ai quelques bonheurs simples à vous rapporter : le premier chant du coucou, entendu hier !
Le printemps, décidément, qui déboule à ma fenêtre dans l’exubérance d’un sorbier ! Je n’avais jamais été présentée à cet arbre : je suis transportée d’amour devant son intensité, sa vitalité ! Et je vais profiter de son déploiement tout au long ! aux premières loges ! Je m’en régale d’avance !
Et puis, des hirondelles de passage ! des hirondelles de rocher, m’a-t-on précisé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu d’hirondelles. Cela a illuminé ma journée !
Eh oui ! mon côté pâmée de nature, qui ressurgit !
Une dame m’a récemment interpellée : elle trouve son fils adulte bien silencieux, voire hostile.
Or, elle se sent diminuer sous les atteintes conjuguées de l’âge et de la maladie.
Je lui ai suggéré de déceler, sous l’apparente froideur de son fils, un amour éperdu... et paralysé.
"Ce n’est jamais facile d’avoir des proches malades. Votre fils doit être englouti dans son chagrin, et incapable de vous entendre."
Croyez-en mon expérience, les attitudes les plus froides - ou les plus colères - ne cachent pas du désintérêt, mais au contraire un amour profond, passionné et... impuissant : totalement engourdi de chagrin - ou de colère - bis - devant l’incapacité à sortir de là la personne aimée.
Il y a peu encore, une personne croyait son frère haineux, là où ce dernier ne faisait que manifester sa rage devant son impuissance à empêcher sa mère de vieillir et se dégrader. Tant d’amour, encore !
N’hésitez pas à me croire ! Ou tout du moins (sourire) à laisser cette idée cheminer en vous... Elle est porteuse de dénouement, d’apaisement...
Prenez soin de vous ! à commencer par ce printemps à mater sans modération !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – avril 2019
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