L’hibiscus

Chants et noms d’oiseaux : Coucou n° 411 du 1er juin 2018

par Carole Braéckman

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Coucou !
vous savez que j’adore les oiseaux. Je commence d’ailleurs ma journée au chant du pinson : tji tji tji tji tiup tjiup tjiup tjiup tu tu tu ui tu
J’adore ! Même si je le trouve toutefois un poil (sic) matinal : Il se met en route aux premières lueurs, et il s’époumone juste sous mes fenêtres ! M’enfin !

Pour mon téléphone portable, j’ai voulu changer la sonnerie qui me cassait les oreilles. Je suis partie chercher sur Internet la babille du chardonneret élégant. J’étais fière d’avoir réussi à l’installer sur mon téléphone. Las ! ce dernier, posé sur le bord de la fenêtre - sinon je ne capte rien, je suis quasi en zone blanche - pépie dans la symphonie de ses confrères authentiquement plumés ! et je rate ses appels.
Alors j’ai rusé, et recueilli le sympathique - et adéquat, ma foi - houp houp houp de la huppe fasciée, et, comme dans mon secteur, il n’y a pas de membre de cette espèce, je n’hésite pas : je décroche ! (sourire).
Il est aussi un oiseau, le loriot, que je ne connais que par son chant. Je le prie depuis des lustres de se montrer. Et bien, figurez-vous qu’hier, il s’est pointé en rêve ! et avec toute une bande. J’étais fascinée, et ravie !

Je souhaitais aussi vous mettre en garde, si vous vous y adonnez, contre les cancans et divers caquetages.
Ce qu’il convient de noter c’est que piailler déforce surtout le babilleur/la babilleuse. Bien plus que sa cible. Cette dernière peut en effet toujours choisir de ne pas l’honorer. Vous vous rappelez qu’il nous est toujours loisible de ne pas laisser un enquiquineur (ou une enquiquineuse !) nous gâcher la journée !
La méchanceté fait surtout des dégâts chez celui/celle qui la profère. Là, pas d’alternative : c’est du fiel dans sa propre bouche. Et la causticité l’éloigne immanquablement de sa vraie nature.
Même lorsque vous dites vrai, pensez au proverbe arabe : Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe sa point dans le miel.
Euh, vous vérifierez d’abord que votre vérité est bien exacte, bien intéressante ? faites-lui, par exemple, passer le test des trois passoires.
Et, tentez le coup : abstenez-vous !
Rincez votre coeur, mettez du miel dans votre bec et voyez comme vous vous détendez, vous vous gratifiez ! oui, vous même. En plus de ne nuire à personne !

Une faille fréquente - vous la connaissez, comme moi : il est parfois difficile de s’abstraire d’un milieu médisant.
Il arrive même de sceller des alliances en se liguant contre une tierce personne. Un exemple, dans un lieu public fréquenté jadis : une professionnelle un peu vive, disons, fut finalement amadouée par sa cheffe. Celle-ci a plongé dans un vulgaire ragot sur une absente, la baptisant férocement de toutes sortes de noms d’oiseaux. Scénette édifiante, et tristounette, vous ne trouvez pas ? L’alliance dans le coup de bec partagé.
Bon, je ne jette la pierre à personne. Je crains d’avoir pratiqué historiquement. (sourire)

Allez, je retourne à mes rêveries peuplées d’éblouissants loriots ! Du miel dans mon coeur pour vous.
Douce soirée à vous.
Carole.


© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – juin 2018








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