Différent(e) : Coucou n° 406 du 2 avril 2018
par Carole Braéckman
Coucou vous !
je ne pouvais laisser s’achever ce week-end pascal, sans vous adresser un coucou !
J’ai eu le plaisir de lire, cette semaine, un article du Monde qui atteste de la réalité de l’électrosensibilité. Ah ! ça fait du bien ! Les ultra-électrosensibles sont en voie de légitimation. Et les hypersensibles se verront reconnu(e)s en tant que tel(le)s... Et ne seront plus stigmatisé(e)s zinzin.
Attention, ce n’est pas qu’une histoire de toqué(e)s. Un jour, bientôt, la nocivité de toutes ces ondes sera établie. Chacun(e) d’entre nous est concerné(e).
Et je viens de décréter que j’acceptais mon unicité ! Bon, ça fait un moment, il est vrai. Mais j’ai encore des vestiges de rouscaille ici ou là...
Un exemple, je suis un peu vieux jeu, je l’admets, quant aux réponses aux courriers - textos inclus. Personnellement, je réponds à tout sauf quand ce sont des lettres collectives. Parfois, il me faut du temps... mais je m’y colle.
Et je m’étonne que des messages, envers mes proches, par exemple - que je poste à fréquence cadencée, je l’avoue - restent sans retour...
Euh, inutile de vous jeter des cendres sur la tête si vous m’avez laissée ici ou là, le bec dans l’eau, et la calebasse ahurie. Et évidemment, je ne vous cause absolument pas des coucous, expédiés tous azimuts.
Tout va bien. J’ai décidé que j’avais le choix : je pestais contre mes amis taiseux , j’incendiais mes commères silencieuses, ou... j’acceptais ma différence.
Moi, je réagis ? elles/eux, pas ? C’est ainsi. Pas de quoi se monter le bourrichon. Je vis plus heureuse depuis que j’autorise les autres à être différent(e)s. Parce qu’à y bien regarder, ce sont bien les autres qui sont différent(e)s, non ?! (sourire)
Je guette, avec un brin de nostalgie, les derniers sillages de l’hiver. L’autre jour, quand je suis descendue au bourg, l’air était frisquet, et je l’ai respiré goulûment : bientôt le printemps envahira tout. Notez que j’adore aussi le printemps ! Les premiers forsythias, les nouveaux camélias...
Et, sous une pluie battante, je me suis pâmée devant le rouille blond des fougères grillées de gel sur le vert intense d’une de nos prairies limousines. Eh oui ! vivent toutes ces pluies qui nourrissent les pâtures !
Bon, j’ai interpellé les cieux : C’est bien aussi quand ça s’arrête, hein !
Votre dévouée zinzin !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - juillet 15
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