Écrire, dit-elle : Coucou n°424 du 4 février 2019
par Carole Braéckman
Coucou Vous,
j’espère que vous allez bien. Chez moi, il fait bien frisquet et j’aime ça, ma foi !
Je viens tout juste à bout du courrier reçu aux alentours des fêtes.
Lorsque vous m’écrivez, surtout ne désespérez pas de ma réponse.
J’adore avoir de vos nouvelles, j’adore vous aider au besoin... mais suis parfois lambine. Ne renoncez pas, j’arrive !
A ma décharge, pas mal de messages, donc.
Et aussi, une absence de connexion à la maison. Alors je suis bien bien fan des bistrots, je maintiens ! mais bon !
Et pis... ben, je fais comme mes chers oiseaux : couchée et levée avec le soleil, un brin d’hibernation ! totalement assumé !
Je vous reparlerai de ce "totalement assumé" car pour beaucoup, c’est là que le bât blesse, je crois bien. Dur de s’accepter avec ses failles, ses lenteurs, ses absences...
Bien évidemment, vous allez me rétorquer : "Oui, mais les autres !?"
Mes autres à moi sont comme les vôtres (sourire) : "Ah si j’avais le temps de faire des collages !" "Oui, mais moi, je travaille !" Gloups !
Dur d’être soi, surtout quand on est différent(e), n’est-ce pas ?
J’ai lu dans le délicieux Tournée d’automne de Jacques Poulin, une défense du rythme d’écriture :
Jack était allongé sur un transat, en short de tennis, une bière à portée de la main sur une table de métal surmontée d’un parasol. Il ne manifesta aucun étonnement en voyant arriver le Chauffeur qui venait souvent sans prévenir. Le fait d’être surpris en pleine oisiveté ne le contrariait pas, car il avait adopté la maxime de Philippe Djian : « Il ne faut pas perdre de vue qu’un écrivain étendu sur une chaise longue est avant tout un homme qui travaille. »
Vivivi ! c’est exactement ça !
Autre tonalité, qui abonde dans le même sens : Je suis en train de chercher une maison sur mes chers volcans. Un des critères, c’est la vue. "Vous comprenez, je passe beaucoup de temps à ma table de travail. Et la plupart du temps, ce n’est pas pour écrire, mais pour rêvasser, le nez dehors."
Bon, alors pour vous dire : rêvassez le temps qu’il vous faut... et... n’hésitez pas à m’écrire !
Je vous répondrai - avec mon rythme syncopé donc. (sourire)
Que cette journée vous trouve vivifié(e) par l’hiver !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - février 2019
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