Nous voulons toujours changer notre entourage ! surtout si nous l’aimons !
Pourquoi ne pas l’accepter en bloc ?! dans un véritable amour inconditionnel...
... dans les limites du respect de vous, il va de soi !
Quand vous allez acheter une pâtisserie, il ne vous vient pas à l’idée d’exiger que le boulanger retire le glaçage de la religieuse au café, ou une couche ou deux du millefeuilles... si ?
Alors, pourquoi face à une personne, surtout si vous l’aimez... (sourire attendri), voudriez-vous l’amender dans le moindre détail ? Pourquoi ne pas le prendre en bloc ? tel(le) quel(le)... Oui, il/elle a des défauts ! sans aucun doute ! Qui n’en a pas ?
Moi-même, par exemple, je suis fâchée avec les dates anniversaires. Je n’arrive pas à me mettre dans la tête que c’est chose importante... pour certain(e)s de mes proches. Rien à faire... Ce n’est pas mauvaise volonté, c’est plutôt indifférence... Non pas à la personne ! je ne vous permets pas de penser cela !
Cet exemple me fait rire car je sais pertinemment que, très souvent, dans les couples, cela peut être sujet de dispute ! Il a encore oublié mon anniversaire ! Or mon expérience l’atteste : on peut aimer beaucoup beaucoup une personne, être sentimental(e)... et oublier les anniversaires... Eh oui !
Personnellement, je trouverais dommage que mes ami(e)s m’en veuille, ou me jettent, comme un vulgaire chouquette trop sucrée (!) à cause de ça... Parce que j’ai quand même des trésors de qualités ! Si si !
Attention, je ne dis pas que je ne peux pas m’amender ! Si vous insistez sur l’importance pour vous que je vous souhaite votre anniversaire, je vais tout mettre en œuvre pour ne pas l’oublier, et peut-être y parviendrai-je le plus souvent... (!) Mon intention envers vous n’est certes pas de vous blesser... évidemment...
Vous, de votre côté, devez vous exprimer ! Et peut-être pourriez-vous ne regarder que vers le beau et m’acceptez avec ce défaut - et tous les autres ! - en rire avec moi, pourquoi pas ?
Sans doute, si nous y regardons ensemble de plus près, conviendrez-vous que votre colère ne me concerne pas, que c’est parce que vous manquez de confiance en vous que vous réclamez des preuves à date fixe...
Alors, je ne veux pas dire que vous devez tout accepter ! sur ce principe-là, non ! Vous pouvez réaliser que vous n’aimez pas - ou plus – le far breton ! C’est toujours à vous de discerner ce qui vous est acceptable, et ce qui ne l’est pas. Je vous rappelle le truc pour interroger votre sagesse intérieure...
Je souhaite juste vous faire réfléchir sur votre intransigeance, qui a sans doute à voir avec un amour imparfait, ou disons très conditionnel... et provient de ce que vous vous sentez profondément mal-aimé(e)...
Je voudrais clore ce texte avec les réflexions d’une vieille femme auprès de sa fille. C’est un extrait d’Un été sans les hommes de Siri Hustvedt :
Nous étions assises ensemble dans le salon et j’étais consciente du silence du bâtiment, presque total à l’exception d’une lointaine télévision.
"Mia, me dit-elle, peu de temps avant que je la quitte. Je veux que tu saches que je recommencerais tout."
Ma mère se comportait parfois comme si j’avais accès à ses pensées.
"Quoi, maman ?"
Elle parut étonnée. "Epouser ton père.
- Malgré vos différences, tu veux dire ?
- Oui, ç’aurait été bien s’il avait été un peu différent, mais ce n’était pas le cas, et il y a eu tant de jours heureux à côté des mauvais, et, parfois, ce que j’aurais aimé changer en lui un jour était précisément ce qui rendait quelque chose possible un autre jour - heureux, celui-là, pas mauvais – si tu vois ce que je veux dire ?
- Comme ?
- Son sens du devoir, de l’honneur, sa rectitude. Ce qui me donnait envie de hurler un jour pouvait me rendre fière le lendemain."
C’est à vous !
A vous de regarder vos proches comme des merveilleux/ses ! (grand sourire). Vous-même, êtes bien un chou ! si si ! je vous assure !
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – août 2014
Un excellent texte de Ruth Sanford pour vous appeler à l’amour inconditionnel : Aimez la main ouverte.
Un éclairage aussi sur votre niveau d’exigence par rapport à vos proches : la colère d’amour...
Et enfin, et bien sûr ! : Ne jugez pas vos proches (ni les autres d’ailleurs !) !
Les derniers articles de Carole Braéckman
Trois septuagénaires hoquetantes... et hilares + Un amour baveux ? : Couccou n° 492 du 1er mai 2023 (Coucous)
Les zondes + Sensible ? une chance ! : Coucou n°491 du 23 mars 2023 (Coucous)
Encore et encore ! : Coucou n° 490 du 21 mars 2023 (Coucous)
Des mudras, des points acupuncture, pour soulager maux de tête, sinus, yeux, oreilles, et conforter la mémoire... (Mal de dos, de tête, crampes, refroidissements... remèdes naturels)
Distractions + Une invitation à rejoindre la tranquilité du monde... : Coucou n° 489 du 8 mars 2023 (Coucous)
Dans la même rubrique
- Ne jugez pas vos proches (ni les autres d’ailleurs !)
- Le buffle patient (conte de sagesse)
- Les relations mal embringuées !
- Aimer c’est renoncer
- Quand même (texte)
- L’icône endommagée (texte)
- La maturation : le temps de cuisson !
- Tout pour être heureux/se !
- Hortense
- Le cadeau du Rabbin (conte de sagesse)
- Le garagiste
- Les trois passoires (conte de sagesse)
- Les trois passoires (audio)
- Méls perdus
Élevons-nous : de l’enfance
Pour les enfants que nous avons été, pour les parents que nous sommes.
Un livre qui vous allège de vos peurs, vous guide vers une éducation respectueuse…