Grand silence + rose éphémère + toucher : coucou n° 186 du 20 mai 2012
par Carole Braéckman
Certaines scènes, sans doute, des scènes particulières, ou des instants privilégiés, ou des états d’être au monde, se déroulent dans un immense silence... Je vous en offre une.
Une simple main posée sur l’épaule, et la vie redevient si vivante ! si fraternelle !
Bonjour !
une image à vous offrir aujourd’hui. Coupez le son, s’il vous plaît. Car telle qu’elle m’est arrivée, c’est sans le son ! dans le grand silence ! Vous savez, ce silence qui, parfois, tout d’un coup, étreint une scène. Et lui donne de ce fait, une sorte de luminosité exceptionnelle, de religiosité...
Mon tableau est encore en jaune, mais jaune bouton d’or, cette fois. Un champ couvert de boutons d’or, et de ce champ, soudain, s’envole une cohorte de corneilles. Dans le plus grand silence. C’était impressionnant ! le contraste jaune/noir était fabuleux, et ce silence !... là où, d’habitude, ces oiseaux-là craillent à qui mieux mieux ! Insolite et fascinant.
Et puis, dans le Nord de la France, les marronniers sont en fleurs. A chaque printemps, je m’extasie sur le rose de ces arbres. Avez-vous remarqué ce rose très présent, très dense, très doux aussi, que nous présentent les marronniers roses ? Si vous aviez raté leurs précédentes floraisons, levez le nez, vous ne le regretterez pas ! Une tendresse perchée !
Hier, très tôt… enfin… assez tôt !, je m’attable dans un café, et attends qu’on vienne prendre ma commande. Une main chaude posée sur mon épaule me tire de ma rêvasserie : Qu’est-ce que je vous sers ? Ça alors ! Comme il est rare qu’on se touche dans notre culture ! C’est pourtant si simple, si humain, une main posée ! Juste une main posée !
Peu après, j’ai entendu la même serveuse apostropher un arrivant : Tiens, vlà mon Loulou ! tu vas bien, mon Loulou ?! Une naturellement affectueuse. C’était bon d’être dans son bistrot !
A tout bientôt. Et… levez le nez ! Même s’il fait gris, les marronniers, eux, ne se découragent pas et continuent à nous offrir leur tendresse de marronniers ! Ça se prend !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2012
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