Guiliguili, l’escargot + une fleur pour une détresse : Coucou n° 378 du 26 mars 2017
par Carole Braéckman
Un geste, une parole emplie de présence à l’autre, peuvent désamorcer la colère... apaiser - un peu - le chagrin...
Coucou vous,
deux petites histoires bretonnes.
Dans un magasin bio, à la caisse, une dame est penchée, la main dans son panier. Elle se redresse, puis une minute plus tard, replonge la main.
En fait, elle a sauvé un escargot, cueilli sur une salade, et l’emporte chez elle. Ledit escargot est visiblement tombé en amour avec elle, et escalade résolument ses paquets, droit sur elle... pour un bisou qui sait ?! Et elle, le remet avec opiniâtreté, sur la place qu’elle lui a réservée. Dernière image de cette charmante scène : l’escargot dressé se laisse chatouiller sous le menton (sic ?)...
Je craque complètement ! Pas vous ?
J’ai également rencontré un couple dont la femme est une personne généreuse. Elle a le chic pour flairer les détresses, et les secourir avec simplicité et légèreté.
L’histoire qui m’a le plus touchée : dans son quartier, un soir, un klaxon résonne rageusement puis lugubrement. Elle se décide, pique une fleur dans son jardin, et file hardiment vers la voiture. Un voisin tente de l’arrêter : Attention, il est sans doute violent ! mais bernique, notre gentille est intrépide. Elle tend la fleur au forcené, qui la reçoit, interloqué, vous vous doutez. Et commence à confier son désarroi suite à une séparation brutale.
Que puis-je faire pour vous aider ? Avez-vous besoin d’argent ? - Non l’argent, ça va.
Elle l’a écouté, cet homme souffrait surtout du désespoir d’un père privé de ses enfants... Et il s’est bien évidemment graduellement calmé. Il avait besoin de bonté, de douceur !...
Que fleurissent ces initiatives au quotidien ! ne serait-ce que de petites bulles d’empathie et de présence à l’autre !
J’ai vu mes premiers écureuils acrobates !
Douce soirée à vous !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – avril 2017
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