Il y a quelqu’un(e) ? + lasso ! : Coucou n° 416 du 12 octobre 2018
par Carole Braéckman
Coucou vous !
Oui, je sais, cela fait lulure que je ne vous ai écrit... mais c’est que j’étais en pleine période de maturation/stagnation.
En juillet, l’univers m’a débranchée ! en août, j’ai ouvert un oeil, puis ai replongé, et me voilà enfin, toute proprette.
J’ai assisté à une scène assez burlesque. Une jeune femme que je connais assez peu, était au téléphone quand j’arrive. Elle avait une drôle de voix, un peu brève. J’ai imaginé qu’elle bavardait avec sa mère. Hum, cela en dit long, sur le ton que peuvent prendre les rapports mère-fille, j’en conviens !
Je me suis éloignée pour ne pas la gêner, quand je l’ai entendu bêtifier. Tiens donc ?!
Ah oui ! elle s’adressait à son chien : Ouh le joli petit chien-chien à sa maman ! qui c’est qui va avoir son rata ?
Je m’approche encore, elle reprend sa voix normale (? est-ce bien celle-là ?). Elle me cause avec assertivité.
Sonne son téléphone, et je l’entends minauder : Bien sûr, mon chéri ! Oh ouiiii ! ouiiii ! ouiii !
J’ai repensé à une amie me disant dans ma jeunesse - cela fait bien des années, eh oui ! - que ma voix changeait lorsque je conversais avec ma grand-mère.
En écoutant les différents registres de mon interlocutrice, je me suis posé la question : Et maintenant, suis-je bien unifiée ? Qui se niche encore en moi ? La petite est-elle toujours là ?
(Bien sûr ! on n’en a jamais fini avec elle - ou lui - je crois bien !)
Combien de personnes cohabitent-elles à l’intérieur de chacun(e) de nous ? L’objectif de notre vie serait-il de nous rassembler entre tous ces personnages que nous abritons ? ces masques que nous enfilons tour à tour ?
Une cocasserie langagière pour clore ce coucou :
Il y a deux jours, j’appelle une société auprès de laquelle, j’avais commandé, sur Internet, quelques huiles essentielles.
Je m’inquiète de l’avancée de ma commande.
- Ne quittez pas, je vérifie... (...) Merci d’avoir patienté. Nous venons de ligoter votre colis. Il devrait partir demain.
Vous pourriez m’entendre rire depuis ma campagne ! Les z’ont capturées au lasso mes huiles ?
Cela me rappelle l’enthousiasme des eaux !
Si vous en connaissez, des comme ça, n’hésitez pas à me les rapporter ! Je m’en régale comme de friandises.
Très belle journée à vous !
Ici soleil indien ! et quelques rouges automnaux... le spectacle se prépare !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – octobre 2018
Les derniers articles de Carole Braéckman
Commande (Mes livres)
Femme qui pouvait faire disparaître le soleil : Coucou n° 493 du 10 juin 2023 (Coucous)
Trois septuagénaires hoquetantes... et hilares + Un amour baveux ? : Couccou n° 492 du 1er mai 2023 (Coucous)
Les zondes + Sensible ? une chance ! : Coucou n°491 du 23 mars 2023 (Coucous)
Encore et encore ! : Coucou n° 490 du 21 mars 2023 (Coucous)
Dans la même rubrique
- Femme qui pouvait faire disparaître le soleil : Coucou n° 493 du 10 juin 2023
- Trois septuagénaires hoquetantes... et hilares + Un amour baveux ? : Couccou n° 492 du 1er mai 2023
- Les zondes + Sensible ? une chance ! : Coucou n°491 du 23 mars 2023
- Encore et encore ! : Coucou n° 490 du 21 mars 2023
- Distractions + Une invitation à rejoindre la tranquilité du monde... : Coucou n° 489 du 8 mars 2023
- Les quatre fers en l’air, vraiment ? : Coucou n° 488 du 30 janvier 2023
- Ne perdons pas de temps ! : Coucou n° 487 du 7 janvier 2023
- Un grand sourire ! : Coucou n° 486 du 3 janvier 2023
- Coucou du solstice ! : Coucou n° 485 du 20 décembre 2022
- Des histoires de bancs : Coucou n° 484 du 13 décembre 2022
- Serais-je en train de m’aigrir ?! + Biquettes tendresses : Coucou n° 483 du 2 décembre 2022
- Juste une pompe : Coucou n° 482 du 25 août 2022
- Points de vue déformés + Écriture inclusive : Coucou n° 481 du 13 août 2022
- Le regard/la parole + Jamais au bout de l’émerveillement : Coucou n° 480 du 23 juin 2022
- Vive les impôts et Coucous en salade : Coucou n° 479 du 8 mai 2022
Coucou Vous ! 111 billets d’humeur jolie
Des graines d’humour à suçoter pour laisser la sagesse grandir en nous,
presque à notre insu, et redonner au monde des couleurs poétiques et des valeurs humaines.
De petites vitamines épicées :-) à butiner au hasard.