Ah ! l’envie ! l’envie !
C’est terrible d’être envieux/se ! car cela nous détourne des bénédictions de notre vie... et nous empêche d’y être présent(e)...
Mais alors qui vit notre vie ?!!!
Hé, coucou vous !
Alors, ça n’a pas fait un pli !
Vous avez été quelques un(e)s à m’avouer votre nostalgie à l’évocation, lors de mon précédent coucou, de toutes ces vies que vous auriez pu vivre...
Et même vos regards en coin et en envie vers le voisin/la voisine...
Rien que de très normal, rien que de très humain...
L’herbe semble toujours plus grasse dans le pré voisin (proverbe asinien !)...
Néanmoins, si vous vous agitez deux secondes les neurones, force vous sera de concevoir que, en toute logique, pour une autre personne, vous faites vous-même figure d’âne voisin, et que votre herbe doit lui sembler particulièrement appétissante !
Alors, je vous suggère de chausser les lunettes d’un(e) quidam extérieur... et d’examiner, avec la plus grande objectivité, ce qui peut, chez vous, attirer les regards limitrophes : vous aurez dégoté les bénédictions de votre vie...
Et de vous emplir le cœur de gratitude pour cela, de chanter des Alléluias !
Je vous rappelle, par exemple, que, alors que certain(e)s d’entre vous semblent étouffé(e)s de solitude, et rêvent d’être en couple, d’autres leur envient leur liberté ! Vivivi !
J’ai plaisir à vous raconter une authentique histoire, celle d’un artisan, intervenu dans la location de vacances que j’occupais, il y a des années de cela. Je le complimentais sur son pays.
Oui, me répondit-il. Aujourd’hui, je sais que j’ai beaucoup de chance ! C’est grâce à vous les touristes que je l’ai découvert ! A chaque fois que j’en croise un(e), c’est la même rengaine : "Que c’est beau chez vous ! Comme il y fait bon vivre ! Etc"... Du coup, j’y suis plus attentif, et, ma foi... ! je dois admettre !...
Alors, n’attendez pas le débarquement des touristes !
Je vous entends déjà ! Oui, Carole, c’est facile lorsqu’on vit dans un pays de cocagne, mais moi, où je vis, c’est épouvantable !...
Quand je suis arrivée dans le Nord de la France, je venais d’un pays où le ciel est majoritairement bleu. J’avais quelques 15/16 ans, et mes débuts furent difficiles. Et puis, un jour, j’ai lu que les cieux du Nord étaient une vivifiante source d’inspiration pour de nombreux peintres... Incroyable !?! Alors, j’ai regardé le ciel autrement, et depuis, appris à aimer toutes les grâces du Nord !
Et mieux encore : j’ai décidé d’aimer être là où je suis !
Ne comparez pas. Accueillez toutes les grâces de votre vie !
De même si vous êtes comme déçu(e) de votre vie, comprenez que vous perdez trop de temps et d’énergie à définir ce que votre vie devrait être, tâchez de supposer que vous êtes à votre juste place, et profitez de celle-ci...
Même ce que vous pourriez prendre pour de mauvais choix, sont toujours de bons choix. Vous ne vous êtes pas fourvoyé(e) dans une épreuve, vous y avez grandi ! Si vous êtes attentif/ve... et impartial(e)... vous finirez par en convenir !
Vous pouvez continuer à vous lamenter sur vos "échecs" de bifurcation... ou être les émerveillé(e)s touristes de votre vie !
Et... bouger ce qui peut être bougé ! - tout de même !!
A tout bientôt ! Un jour, je viendrai m’ébaubir sur la beauté de votre chez vous !
Carole.
Certain(e)s d’entre vous regrettaient de "rater quelque chose" à ne pas pouvoir suivre mon apprentissage de Boniface/Facebook...
Je viens de découvrir qu’il n’en est rien. Vous pouvez, même non inscrit(e), aller épier mes aventures, mes gais billets de toutes les couleurs...
Mon ton commence à se dessiner...
C’est intéressant ! Je me surprends à guetter comme une gamine les réactions des visiteurs/ses.
Voilà la seule chose que vous ne pourrez pas faire si vous n’êtes pas inscrit(e) : réagir... mais vous pouvez toudi m’écrire ici ! évidemment ! (sourire ravi !).
[Note de juin 2016 : Depuis, j’ai cessé ma collaboration... mais vous pouvez quand même vous promener dans mes jolis pavages !
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2014
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