L’hibiscus

La médiathèque, le chachacha et Marie : coucou n° 85 du 12 janvier 2010

par Carole Braéckman

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Bonjour vous ! bonjour toi !

Je me suis fait un grand, un immense plaisir : je me suis inscrite à la médiathèque de Roubaix !
Quand j’ai pénétré à l’étage réservé aux adultes, j’étais un peu effarée : tant et tant d’ouvrages ! La tête m’a un peu tourné, je dois dire. Comme si, soudain, toutes ces pages se mettaient à bruire de leurs mots enfermés, prêtes à me les dé-livrer !
J’ai pioché au hasard, étourdie par ces murmures. Et en même temps ravie par toutes ces promesses !
Le vertige aussi, c’est que, jamais, je n’aurai le temps de tout lire ; en tout cas, tout ce qui m’intéresse !
Presque j’aurais eu un moment de découragement...
Mais j’ai retroussé mes manches ! J’ai saisi au hasard quelque méthode de langue espagnole (Miyard ! toutes ces langues que je pourrais apprendre !!), un livre sonore de contes zen, quelques documentaires...
Les romans m’ont donné le tournis !
J’ai même vu des vidéos d’initiation à la danse ! Apprenez le chachacha en 12 leçons ! et autres !
Quand je vous dis que la vie est courte ! Vite vite esquissons au plus vite les pas de danse, que notre corps couve en lui ! Imaginez quand nous sonnerons là-haut, la question sera probablement : As-tu dansé tous les pas, toutes les gigues, tous les entrechats dont ton corps était porteur ?!!
Pour en revenir à la médiathèque (euh ! je ne mettrais pas ma main à couper sur le chachacha, précisément, mais sûr, il y a des méthodes de danse !) Je me suis jurée de me donner des pistes d’entrée la prochaine fois.
En fait, c’est pour une biographie épuisée de Victor Hugo (que, dans mon éblouissement, j’ai totalement oublié de chercher !!) que je me suis inscrite !

Parmi ma moisson, le dernier ouvrage de Marie de Hennezel, dont j’avais lu La Mort intime. Celui-là porte, comme titre, le très joli refrain que chantent tous les jours les centenaires d’Okinawa : La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller. Le sous-titre Vieillir sans être vieux, donne le ton.
Il est plusieurs passages où j’ai retenu mon souffle, émue par l’authenticité, l’humanité, qui traversent ce livre. Je vous en livre (sic ! encore !!) un paragraphe : Lorsqu’on accepte de perdre quelque chose, autre chose vient. C’est la dynamique du deuil. Ce n’est pas une consolation, c’est une réalité.
[Je pourrais m’arrêter là ! c’est déjà une très belle idée à méditer sérieusement ! Je continue néanmoins pour rendre hommage au sujet de Marie de Hennezel]
Mais on l’oublie. Aussi je crois sincèrement que nous parviendrons à nous aimer sous nos rides, sous les plis et poches de notre peau. Nous guérirons de nos blessures narcissiques et les autres verront en nous une autre beauté.
Marie de Hennezel cite ensuite Mitch Albom, ce professeur atteint de la maladie de Charcot, terrible maladie qui enferme vivant ses patients. Dans son ouvrage La dernière leçon, ce dernier relate comment il savoure ces moments où, complètement dépendant pour sa toilette, il s’autorise à régresser et profiter des gestes des soignant(e)s comme de caresses faites au nourrisson...


Voilà ! c’était mon cadeau du jour !
J’y retourne immédiatement !
A bientôt !
Belle journée à vous ! à toi !
Carole.


© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – janvier 2010








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