La nage du chien + l’amour du travail : Coucou n ° 170 du 18 janvier 2012
par Carole Braéckman
Apprendre à barboter gaiement dans la vie, après s’être lancé(e) à l’eau !
L’amour du travail bien fait est un très puissant moteur.Nous y sommes tous et toutes sensibles.
Mais oui, bien sûr ! vous savez bien ! un jeune chien qui patauge, qui éclabousse tout ! qui piaille ! qui rit... à en boire la tasse ! et rit de plus belle ! et couine de plaisir ! et barbote et barbote !
et tourne sur lui-même, et apprécie ses ronds dans l’eau à leur juste valeur... et repart à tout éclabousser !
Bonjour vous !
j’ai voulu vous donner ci-dessus, comme une entrée en scène de théâtre où les paroles s’entendent dans les coulisses, avant que n’apparaissent les comédien(ne)s !
Me voilà ! Et bien évidemment, vous l’aurez compris, je répondais à vos questions, suite au dernier coucou : Et comment on fait, Carole, après avoir sauté à l’eau ?
Deux scènes pour dire la puissance de motivation du travail bien fait.
La première se déroule en Belgique. Je bois un thé après avoir battu les bois, il fait froid, et j’ai besoin de la tasse chaude entre les mains. En arrière-fond, j’entends la serveuse récriminer contre son patron. Une autre jeune lui donne la réplique. Et les commentaires acerbes vont bon train ! De l’acide, à n’en pas douter !
Le lendemain matin, à l’aube blême, avant de repartir courir la forêt, je m’offre un café bien serré.
La serveuse est seule, elle a une petite mine chiffonnée.
Le café est succulent. Je lui en fais compliment. Et... transformation radicale ! elle s’ouvre comme une fleur, son visage fleurit, oui, s’anime, rosit de plaisir !
Elle est éperdue de remerciements !
Je suis sidérée du changement. Eh oui, cette jeune, hier vipérine, a la fierté du travail bien fait.
Quelques semaines plus tard, un jeune, ami de la famille, se plaint devant moi, d’avoir bêché une parcelle du jardin, pour rien ! Ses parents n’en ont rien fait ! rien semé.
- Mais tu as été rémunéré !
- Oui, mais j’ai travaillé pour rien !
Ce qui peut sembler à première vue contradictoire. Mais ne l’est finalement pas !
Quel incroyable moteur se trouve là ! Le monde pourrait changer si l’on prenait cela en compte ! Le travail bien fait, le travail utile, la belle ouvrage !
Une valeur artisanale profonde !
Je vous souhaite une très belle soirée !
Ou... une belle journée !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - janvier 2012
Sur le thème de la motivation au travail, lisez également les trois cantonniers.
Les derniers articles de Carole Braéckman
Vive les impôts et Coucous en salade : Coucou n° 479 du 8 mai 2022 (Coucous)
D’autres romans, encore... (Quelques livres)
Respectueux/se, oui, mais pas godiche : Coucou n° 478 du 3 avril 2022 (Coucous)
Le courage des oiseaux : Coucou n°477 du 25 mars 2022 (Coucous)
La valeur de l’effort accompli : Coucou n° 476 du 7 mars 2022 (Coucous)
Dans la même rubrique
- In-cor-ri-gible ! + des étoiles : Coucou n° 357 du 13 août 2016
- Les doux dimanches + caisse humaine : Coucou n° 356 du dimanche 31 juillet 2016
- De la douceur ! : Coucou n° 355 du 17 juillet 2016
- Tarte : Coucou n° 354 du 13 juillet 2016
- Que fais-tu de ton âme ? Et Mamie vache ? : Coucou n° 353 du 7 juillet 2016
- La chance d’être jeté(e) + Mamie chouette : Coucou n° 352 du 26 juin 2016
- Aimer tout le monde : Coucou n° 351 du 9 juin 2016
- Port d’oies + Si tu n’étais pas là ! : Coucou n° 350 du 1er juin 2016
- Un grand coup de balai ! : Coucou n° 349 du 26 mai 2016
- La force de vie, force de joie (conseils aux personnes qui se sentent peu joyeuses - et aux autres aussi !) : Coucou n° 348 du 20 mai 2016
- Le centre de mon monde ! : Coucou n° 347 du 13 mai 2016
- Un baume rose + inquiétude au frigo : Coucou n° 346 du 5 mai 2016
- La prière ! + méthodes hautement scientifiques : appel à participation ! : Coucou n° 345 du 21 avril 2016
- Bribes de voyage : Coucou n° 344 du 8 avril 2016
- Galop débridé, trot enjoué + Picasso : Coucou n° 343 du 28 mars 2016
Coucou Vous ! 111 billets d’humeur jolie
Des graines d’humour à suçoter pour laisser la sagesse grandir en nous,
presque à notre insu, et redonner au monde des couleurs poétiques et des valeurs humaines.
De petites vitamines épicées :-) à butiner au hasard.