Le centre du monde et l’innocent instrument : Coucou n° 414 du 26 juillet 2018
par Carole Braéckman
Avons-nous toujours le rôle principal de nos aventures ? Pas si sûr...
Souvent, nous ne sommes que des instruments de la vie...
Coucou vous,
j’espère que vous allez bien en ce coeur d’été.
Je me suis encore surprise au centre du monde, récemment. Pfff ! encore un reste de l’enfance...
Quelqu’une ne me répondait pas, et j’ai imaginé ladite contrariée par ma demande, ou ruminant un propos ancien.
Je sais pourtant que chacun(e) a son hors champ, parfois totalement insoupçonnable.
Bon, comme je suis au parfum de tout cela (sourire - ça aide quand même l’expérience !), j’ai évité de me créer un vilain scénario, et remis sa non-réaction.
Et puis, à la réflexion, après un tour consciencieux aux fins fonds de mon coeur – qui peut receler de tordus méandres, j’en conviens - je me suis blanchie : je suis droite dans mes bottes, je n’ai fait qu’exprimer mon point de vue, sans arrière-pensée, sans jugement, complètement lisse par rapport à la personne. Si elle s’agrippe à ce propos, ce n’est pas de mon fait, je ne suis sur son trajet qu’un innocent instrument. Et ma foi, cela fait un petit moment que j’accepte d’être celle par qui rappliquent de vieux canevas négligés, vous savez : ces blessures du passé encore vives qui ressurgissent abrupto à des moments inattendus, avec des personnages improbables. Nous en sommes tous et toutes là, nous rejouons sans cesse dans les histoires d’autrui à notre insu. De même que nous lui offrons inconsciemment des rôles qui sont d’anciens restes non digérés de notre propre passé, n’est-ce pas ? Personnellement, quand je me retrouve ingénument dans des intrigues qui ne me concernent pas ( je prends toujours soin de le vérifier auprès de ma boussole), je prie pour que la trame se dénoue, que les prises de conscience, les éclats d’âme se dévoilent... Et j’abandonne la confusion où me plongerait une quelconque pseudo-responsabilité.
Ouf ! C’est soulageant de ne pas être le centre du monde !... même si cela peut être un peu vexant... (grand sourire !)
Que cette journée d’été vous soit plaisante et douce. Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - juillet 2018
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