Le/la pauvre ! : Coucou n° 269 du 8 mai 2014
par Carole Braéckman
Aurions-nous plus de compassion pour les chien(ne)s ?
Comment développer notre compassion ?
Coucou vous !
Je cherche une photo de chien(ne) au regard plein d’amour afin d’illustrer une image forte, et déliante, une qui libère le coeur : celle de mal à la papatte !
J’ai demandé à une amie photographe, puis à l’une d’entre vous dont je sais qu’elle habite un paradis pour animaux, si elles avaient un tel cliché en stock. Eh bien non !
Des photos de chien(ne)s, oui, mais dans les deux cas, les chien(ne)s avaient été trouvé(e)s et avaient eu une vie avant de débarquer dans leur demeure nouvelle. Et leurs regards aussi affectueux soient-ils ne sont pas fondus d’amour...
Cela m’a conduit à une réflexion, qui abonde dans le sens de mal à la papatte.
Pour tout le monde, il va de soi que lorsqu’un chien a eu des débuts difficiles, (la plupart du temps, mystérieux, ces débuts, notez bien !), on ne peut attendre de lui un comportement ouvert, aimable, et on accueille avec indulgence ses sautes d’humeur, ses peurs, son agressivité éventuelle... C’est normal, le pauvre ! pensez ! il a souffert !
Quand il s’agit d’un être humain, il en va juste un peu autrement !
S’il/elle nous attaque, il nous vient rarement à l’idée, que c’est probablement parce qu’il/elle a été secoué(e) par la vie... et a besoin de toute notre sollicitude... Il nous y faut de la réflexion, avouez !
Et quand bien même, nous connaîtrions sa triste et douloureuse histoire personnelle, nous avons, me semble-t-il, moins de douceur pour lui/elle, sommes plus facilement froissé(e)s...
Les chien(ne)s seraient-ils plus faciles à aimer ?
Cette année, le printemps exubère !! De tout coeur, je souhaite que vous puissiez sauter dans ce tourbillon d’énergie ! et vous mettre au diapason !
A tout bientôt !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2014
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