L’hibiscus

Le souffle cosmique : humilité et épanouissement

par Carole Braéckman

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Nous sommes bien peu de choses face à l’immensité. Et devrions en tirer de l’humilité.
Nous sommes bien peu de choses face à l’immensité. Mais nous sommes !

Il est des spectacles qui nous ramènent à notre petitesse : un ciel profondément étoilé, un panorama absolu… Ou parfois une foule…
On est bien peu de choses, et mon amie la rose me l’a dit ce matin, chante, entre autres, Natacha Atlas.
Le temps d’une vie passe en un clin d’oeil, si on se plonge dans l’infini étoilé, nous sommes ramené(e)s à cette fulgurance.
Personnellement, cela m’aide à ne pas trop me figer sur les aléas de la vie…

Il est une histoire extraite de la vie de Bouddha, que j’ai lu, il y a lulure, et que je viens de retrouver. Elle est terrible, elle est puissante, bouleversante, et… tellement juste...

En Inde, en ce temps, comme actuellement, la mortalité infantile était très élevée, et l’histoire dit qu’une jeune femme, appelée Kisagotami, perdit son seul enfant alors il n’avait que quelques années. Incapable d’assumer son décès, folle de chagrin, elle passait de maison en maison, demandant qu’on le soigne. Finalement quelqu’un eut le cœur et la bonne idée de lui conseiller d’aller demander de l’aide au Bouddha, si bien qu’elle alla le voir et lui demanda de ramener son enfant à la vie.
Il ne refusa pas. Il ne lui fit pas de sermon, il savait que c’était inutile, vu son chagrin. En fait, il ne répondit pas du tout à sa question. Il dit seulement : « Apporte-moi quelques graines de moutarde, mais apporte-les moi d’une maison où personne n’est mort. » Elle partit, allant d’une maison à l’autre. Partout où elle allait, les gens voulaient bien lui donner des graines de moutarde. Mais quand elle posait la question : « Est-ce que quelqu’un est mort dans cette maison ? » ils répondaient :« Ne nous rappelez notre chagrin, les morts sont nombreux, mais les vivants sont peu nombreux. » Dans chaque maison elle apprit la même leçon : la mort va vers tous. […]

Finalement, elle revint vers le Bouddha et devint nonne.
- Extrait du site http://www.centrebouddhisteparis.org

Alors, oui, prendre la mesure de notre petitesse devrait nous conduire à beaucoup d’humilité et... un certain détachement.

Pour autant, attention à ne pas nous rétrécir sous prétexte que pour d’autres c’est plus grave. Nous avons droit à tous nos chagrins, à tous nos renâclements, à notre temps de cuisson...
Nous avons aussi le droit d’être heureux/se dans un monde qui vacille.
Une rose d’ailleurs ne se pose pas tant de questions. Elle se prodigue, tout simplement ! Et nous offre sa subtilité, ses nuances, ses fragrances, son enthousiasme… Même lorsqu’elle perd un pétale
Je vous invite à faire de même : vous offrir à coeur déployé et participer à ce monde...


© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – décembre 2019








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