L’hibiscus

Le vrai moi (texte)

par Anonyme

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Et si, toujours, tous et toutes, avancions, masqué(e)s ?...
Un regard d’attente confiante vers l’autre peut l’aider à ôter son masque...

Ne soyez pas trompé par mon visage car je porte 1.000 masques et aucun n’est mon vrai moi. N’en soyez pas trompé, au nom de Dieu, je vous en prie.

Je vous donne l’impression d’être sûr de moi, plein de confiance et de tranquillité, que je n’ai besoin de personne. Ne me croyez pas !

Sous ce masque, il y a le vrai moi, confus, craintif, isolé. C’est pour cela que je me crée un masque, pour me cacher, pour me protéger du regard qui voit.

Et pourtant, ce regard est précisément mon salut. A condition que je l’accepte, il contient de l’amour. C’est la seule chose qui peut me libérer des murs de la prison que j’ai moi-même élevés.

J’ai peur de ne valoir rien, de n’être bon à rien et que vous le voyiez et me rejetiez. Alors commence la parade des masques. Je bavarde avec vous, je vous dis tout de ce qui ne m’est rien et rien de ce qui m’est tout et qui pleure en moi.

S’il vous plaît, écoutez soigneusement et essayez d’entendre ce que je ne dis pas. J’ai vraiment envie d’être sincère, vrai, spontané, d’être moi-même. Mais il faut que vous m’aidiez. Il faut que vous me tendiez la main.

Chaque fois que vous êtes bienveillant, doux, encourageant, chaque fois que vous vous efforcez de comprendre par véritable intérêt, mon cœur a des ailes. Oh ! Des ailes très faibles, mais enfin des ailes. Par votre sensibilité, votre sympathie, votre puissance de compréhension, vous seuls pouvez me libérer de l’ombre de mon incertitude, de ma prison solitaire.

Oh ! Je sais, cela n’est pas facile pour vous car plus vous m’approchez et plus je me défends. Mais on me dit que l’amour est plus fort que les murs des prisons. C’est en ceci qu’est mon espoir, mon seul espoir. Essayez, je vous en prie, de faire tomber ces murs d’une main ferme et douce, car un enfant est sensible.

Qui suis-je, vous demandez vous ? Oh, je suis quelqu’un que vous connaissez très bien car je suis chaque homme, je suis chaque femme que vous rencontrez et je suis aussi vous-même.

(Anonyme)

© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2009

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