Quand rien ne va, soyez particulièrement attentif/ve aux petits clins d’oeil cosmiques ! Des signes pleuvent ! A vous de les reconnaître, voire de les demander...
Quand ma sœur Lise a fini par décéder d’un cancer, fin juin, j’étais anéantie.
Mon cœur broyé, écrabouillé.
Un grand pan de mon existence sombrait dans un néant absolu.
Durant tout l’été qui a suivi, des étourneaux passaient et repassaient d’un bord à l’autre de l’appartement, dans lequel je venais d’emménager. Perchés sur des toits, côté salon, ils volaient soudainement, en rangs compacts et serrés pour aller s’installer dans les arbres de l’autre côté, côté cuisine, dans un grand bruissement d’ailes et vibrations de pépiements vivants. Je crois bien que j’ai passé tout l’été à suivre, chaque soir, leurs évolutions imprévisibles, traversant mon appartement d’un bord à l’autre pour mieux les observer. Je ne sais pas si vous avez déjà eu la chance de remarquer le vol gracieux d’une horde d’étourneaux, c’est beau et serein ! et en même temps bien vivant, grâce aux pépiements constants… Tous les soirs de cet été-là, tous, ils m’ont ravie de leur élégance, de leurs incessants ballets. Tous.
L’été suivant, je les ai attendus. Vainement. J’avais naïvement cru que chaque été se reproduirait ce cadeau des cieux. Mais non.
Un jour, quelques deux étés après, m’est venue l’idée que peut-être cela avait été un véritable clin d’œil de consolation. Des mouvements de vie pour me ramener à la vie. Alors, j’ai demandé « Est-ce bien ainsi que je dois comprendre ces arabesques qui m’avaient détournée de mon chagrin ? » Et ce jour-là, … j’ai de nouveau eu droit à une chorégraphie de toute beauté d’une bande d’étourneaux, ‘tombée du ciel’ ! Mon bonheur fut immense !
Depuis, je n’ai plus jamais revu d’étourneaux dans mes parages ! Oui, j’avais bien reçu ces ballets pour me réconforter !!
Soyez attentifs aux petits signes de la providence. Même dans les moments les plus noirs (voire surtout dans ces moments-là !) de petites marques d’attention sont là, ce que j’appelle des clins d’œil cosmiques. Ils vous réchauffent le cœur.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – septembre 07
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