L’hibiscus

Masculin/féminin et deux enfants dans le métro : coucou n° 152 du 9 septembre 2011

par Carole Braéckman

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Sur la parité féminine/masculin des écrits, d’ici et d’ailleurs.
Le pouvoir de l’adulte sur l’enfant. Le respect de l’enfant.

Bonjour vous ! coucou toi !
Vous avez dû remarquer que j’aime bien décliner les masculins et féminins lorsque j’écris afin que chacun(e) se sente concerné(e).
Cela donne parfois d’assez jolies déclinaisons ! "laborieux/rieuses !" ou "sérieux/rieuses". Deux cas où le féminin est plus épanoui !
Bon, j’ai aussi quelques exceptions : auteur et écrivain, je ne les féminise pas. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’y arrive pas. Un petit brin de contradiction n’a jamais fait de mal à personne !
Et pourtant Outre-Atlantique, ils/elles ont inventé "auteure".

Aux États-Unis, et peut-être dans d’autres pays anglo-saxons, ils/elles alternent. Ils/elles vont vous dire par exemple qu’ils ne comprennent pas pourquoi dans le métro parisien, elles courent tout le temps, alors que dans le métro lillois, ils ne cherchent pas à vous doubler dans les escalators. Enfin, rarement en tout cas. Car les Parisiens semblent plus stressés que les Lilloises.
Bon, vous voyez à peu près ce que cela peut donner. Pas trop facile à suivre, mais j’imagine que c’est un noeud du cerveau à délacer ! et qu’ensuite, c’est fluide !
Notez que le coup des métros, c’est de ma constatation. Quand je vais à Paris, je suis un peu effarée, comme ces bébés en poussette, qui écarquillent les yeux, et semblent sur le qui-vive ! tant il y a de monde, d’agitation, de bruits... Bon, encore, que déjà, à Lille... Le plus fort, c’est qu’on est vite happé(e). Quand je marche en ville, je m’efforce de ne pas entrer dans le rythme urbain. C’est quasi un exercice !

En parlant de métro, à propos d’enfants, deux scénettes, qui m’ont heurtée, la semaine dernière.
Je rentre in extrémis dans la rame, je devrais plutôt écrire, "je m’engouffre", et las, je bouscule une fillette. Oh, je suis vraiment désolée. Je ne t’ai pas fait mal ? Excuse-moi.
Elle me regarde sidérée. Abasourdie. Et quand j’entends la façon dont sa mère lui parle, je devine que ce doit être la première fois qu’un(e) adulte lui présente des excuses.
Elle m’a dévisagée, bouche ouverte de stupéfaction, durant tout le trajet.


Deuxième scène : un garçon tanne sa mère sur le quai. Je pourrais aller devant Maman ? je pourrais aller devant ? Et sa mère, inflexible : On verra.
Pour qui connait le métro lillois, aller devant, cela veut dire, puisque notre métro est entièrement automatisé, sans conducteur/trice, foncer dans les tunnels, et se prendre pour un héros de la Guerre des étoiles, ou autre...
Je savais que le gamin irait devant. Je le sentais à l’attitude de la maman. Et de fait, il a bien "conduit" le métro ! Alors, pourquoi ne pas le lui avoir dit immédiatement ? Une espèce d’abus de pouvoir. C’est moi, l’adulte qui décide.
Pas très joliettes, mes deux histoires, spa ?

Dans le métro, toujours, j’ai revu ma vendeuse de muffins. Elle a une vraie présence pour chacun(e) ! Quelle splendeur ! Ne pas perdre le fil, malgré la foule, malgré le rythme ! Chapeau ! Je suis admirative ! Un ange dans le métro ! Euh ! devrais-je écrire "une ange" ?!!

Il pleut des seaux, à Lille !!
Jolie journée à vous !
Carole.

© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – septembre 2011








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