L’hibiscus

Nos pensées sont des énergies : elles ricochent de l’un(e) à l’autre...

par Carole Braéckman

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Nous sommes perméables aux pensées et émotions des autres, et inversement, les autres sont perméables à nos pensées et émotions.
L’admettre c’est faire un grand pas vers des relations plus saines.



Je vous ai déjà parlé de notre pensée créatrice, mais je crois ne pas avoir assez insisté sur le fait que nos pensées ricochent de l’un(e) à l’autre.

Vous rappelez-vous aussi comment les énergies de paix circulent dans l’espace.

Alors, vous n’êtes pas seul(e) au monde à ruminer votre amertume, vous la partagez avec votre entourage !!
Personnellement, ça me donne envie de n’afficher que de jolies pensées ! si c’est pour partager avec tout le quartier ! (sourire)



Nos pensées sont des énergies
Nos pensées, nos émotions transpirent de l’un(e) à l’autre.
C’est une question d’énergie.

Quand vous entrez dans une pièce, la plupart du temps, vous sentez l’atmosphère chaleureuse ou au contraire tendue.
Si quelqu’un(e) vous apprécie, vous ressentez une tranquillité, voire une chaleur, en sa présence. Ou même juste à son évocation.
Si au contraire, vous êtes face à une personne hostile, vous éprouvez de la tension. Et cela sans qu’une seule parole soit prononcée. Vous le savez, n’est-ce pas ?

Cela se remarque nettement chez les enfants. Vous vous rappelez l’expérience de Pygmalion ? On partagea un groupe homogène d’élèves. Et on qualifia un des sous-groupes de brillant, l’autre de nul. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Les élèves dont les enseignant(e)s attendaient de piètres résultats, puisqu’il avaient été qualifié(e)s de cancres, fournirent de piètres résultats. Et ceux dont les professeur(e)s prévoyaient de remarquables réussites furent à la hauteur des espérances.

Cette constatation expérimentale devrait être rapportée largement.
Dans toutes les relations, notre pensée crée l’autre.
Un peu interpellant, vous ne trouvez pas ?

Une question de confiance, donnée, perçue ? Oui, bien sûr, mais pas seulement. Une question d’énergie, aussi. Les énergies ricochent d’une personne à l’autre.

Dans les bacs à sable, les parents anxieux/ses favorisent - totalement involontairement, nous sommes d’accord (sourire attendri) - les chutes de leurs progéniture. Les enfants sont de parfaits capteurs du voltage de leurs parents. Le moindre raidissement leur est perceptible. Mais cela est vrai de toute personne.

On dit souvent que les bêtes "sentent" les personnes. Cela est vrai aussi des humain(e)s. La part de bête en nous ( sourire).

Passé l’âge du bac à sable, cela continue ! Eh oui ! Certain(e)s d’entre vous le savent déjà pertinemment. D’autres ont juste besoin qu’on le leur confirme. Et si vous ne vous en rendez pas encore compte, mettez-vous à l’écoute de vos ressentis, vous allez le réaliser..



Tous et toutes émetteurs/trices
J’ai déjà souligné les résonances d’une personne à l’autre. A l’époque, c’était surtout pour vous alerter sur des émotions qui nous traversaient sans nous appartenir.

Aujourd’hui, je veux insister sur le fait que vous êtes vous-même émetteur/trice. Et que vos pensées sont interceptées par votre entourage, même à son insu. Je vous incite donc à purifier vos pensées. Car, en face, elles peuvent faire de beaux dégâts… Qui pourraient être évités.

Si vous remâchez d’amères rancoeurs, c’est cette énergie que vous projetez sur la personne. Ne vous attendez pas à ce qu’elle vous saute dans les bras.

Votre colère aussi est communicative. Même si vous la réfrénez. Et je dirais presque : surtout si vous vous la cachez à vous-même.

Votre stress est éminemment contagieux. En particulier, attention les parents !
Vos enfants – de tous âges – ont besoin de toutes leurs forces pour gérer leur propre stress, sans, en plus, devoir trimballer le vôtre.

Comment émettre du bon
Si vous souhaitez faire progresser une relation, calmez-vous (sourire d’encouragement).

Pratiquez ce qui vous convient à vous comme retour au calme ( jardinage, couture, peinture, méditation, etc.) pour vous détourner des pensées ruminantes, vous décentrer de la colère...

Soyez extrêmement vigilant(e) sur les pensées qui vous traversent. Tout ce qui est sombre, vous décidez de l’écartez de votre tête. Et inlassablement... vous l’écartez. Vous pouvez, oui, faire taire votre mental.

Allez parler à un thérapeute, psy ou autre, pour élucubrer sur les racines de votre malaise. Quelles scènes primitives êtes-vous en train de reproduire ? Comment vous trompez-vous de colère ?

Personnellement, quand j’ai un problème relationnel, j’évite de trop penser à la personne, pour lui laisser sa liberté. Je la remets au vent qui passe et demande la paix intérieure. Je me recentre. Je m’assieds sur le coffre. Je laisse les informations venir, à leur rythme, sans rien forcer.

Vous pouvez tout aussi utilement devenir scénariste du bonheur. C’est remplacer des pensées, mettons douteuses, par de jolis scénarios... Et comme les pensées circulent...



Toutes et tous centre de réception
Je ne vais pas nier que vous-même pouvez être au coeur d’un faisceau d’opinions défavorables, et donc pernicieuses. Tâchez de ne pas enfler l’affaire.

Il est des personnes plus sensibles aux humeurs que d’autres. Comme il en est de naturellement musclé(e)s, et d’autres qui ont besoin de s’entraîner… pour mettre quelques biceps. Mais à des degrés divers nous sommes tous et toutes sensibles à l’état d’esprit des autres.

Entraînez-vous à capter, vous verrez que vous serez de plus en plus baraqué(e)... et, pour les tendances paranos – ah vous aussi ?! - faites la part de vos réels ressentis et de vos imaginations craintives.

Bon parfois, il est un peu d’amplification : si si j’en connais ! qui ont bien besoin de lâcher leurs peurs, afin d’éviter d’interpréter à la tragique (sourire).

Je vous rappelle qu’en cas de brouille, nous devenons extrêmement chatouilleux/ses…

Conclusion
Si vous voulez le meilleur de l’autre, vous pouvez l’obtenir. Il vous suffit de penser le meilleur de l’autre. Cette répétition n’est pas qu’une boutade. C’est une réalité.
Relisez donc le conte du cadeau du Rabbin

© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – décembre 2019








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