Ode à ma factrice : Coucou n° 226 du 23 mars 2013
par Carole Braéckman
Chacun(e)porte en soi le monde qu’il/elle habite.
Coucou vous !
Une petite bavette avec ma factrice, et je me suis dit que je me devais de rendre un hommage aux facteurs/trices.
Et du coup, adresser un clin d’oeil à ma grand-mère qui était toujours très proche de son facteur ! Il est vrai qu’à l’époque, les nouvelles circulaient encore beaucoup par courrier.
Elle le guettait, son facteur, elle le saluait ! elle bavardait un peu ! C’était un peu le clou de sa journée que le passage du facteur !
J’imagine que dans ma rase campagne aussi, beaucoup de personnes surveillent le passage de notre factrice.
Moi, la première ! Souvent, je l’épie car j’ai des courriers trop volumineux qui ne rentrent pas dans la boîte aux lettres, une antiquité vermoulue !, de mon hameau. Et je lui donne donc mes paquets de la main à la main. L’occasion de se saluer.
Elle m’a même aidé un jour où j’étais un peu prise par le temps, à calculer la justesse de mes affranchissements. Ce n’est pas tout de joliment timbrer ses envois, encore faut-il que cela soit correct ! Et nous étions au milieu de mes enveloppes, dans un charmant bazar de timbres éparpillés, de balance de précision (qui me sert aussi pour les gâteaux !), d’enveloppes de toutes tailles… Je suis vraiment consciente de ma chance d’avoir affaire à une aussi gentille personne !
L’autre jour, donc, je marchais d’un bon pas vers le marchand de journaux, à quelques kilomètres de chez moi, et la factrice s’arrête.
Nous échangeons quelques banalités sur le temps, de ces banalités qui tissent des liens entre personnes qui se connaissent peu, mais s’apprécient, comme ça, naturellement.
Et la conclusion de ce bavardage, je la laisse à ma factrice : Moi, j’aime bien ma tournée !
J’ai immédiatement pensé à ce conte soufi qui rapporte que l’on trouve autour de soi ce que l’on a en soi, des gens aimables, si l’on est aimable, des grincheux/ses, si l’on est ronchon(ne)…
Ma factrice apprécie les gens sur son passage ! et ils/elles le lui rendent bien.
Je me suis fait la réflexion que c’était un métier où l’on pouvait croiser énormément de monde, et ensoleiller la journée de chacun(e) par une petite parole, un commentaire, un sourire, etc… Un métier béni !
Quand je serai grande, je veux bien être factrice !
Pas vous ?
Belle journée à vous !
Carole.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mars 2013
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