Pas fière de moi + ma cafetière : Coucou n° 151 du 1er septembre 2011
par Carole Braéckman
La vigilance au quotidien, la présence à l’instant, permet de vivre vraiment avec les autres vivant(e)s. De n’en rater aucun(e). Ou en tout cas de s’y efforcer...
La façon dont nous mettons des mots, des jugements sur une réalité, nous la rend douce ou terrible !
Bonjour à vous qui me lisez !
Je dois vous avouer une anecdote dont je ne suis pas fière.
L’autre jour, je m’engouffre dans le métro, et réalise aussitôt que je n’avais rien dans le coco ! J’avais tout bonnement oublié de petit déjeuner ! Du grand n’importe quoi ! surtout pour se rendre en ville !
Bon, je fonce sur l’échoppe de viennoiseries diverses, et choisis un giga muffin farci de pépites de chocolat. Je règle la dame, puis la sens, car elle me regardait. Elle.
Moi, j’ai failli ne même pas la voir. Une chose parmi ses brioches. Un automate qui tend le muffin, et rend la monnaie. Mais non, elle était là, bien vivante ! En chair et en os, et toute en sourire ! Bien mignonne !
Et je me suis dit : sapristi ! j’ai failli rater un être humain !
Pas fière de moi, vous dis-je !
Mais je me suis pardonnée. D’avoir oublié le petit-déjeuner aussi !
Et me suis avalé une poignée de raisins secs en rentrant !
J’ai acheté il y a peu, une cafetière italienne. Vous savez de celles qu’on pose sur le feu.
J’adore le bon café. Même si j’en bois très peu, et seulement à l’aube blême ! C’est le privilège des insomnies !
Et, horreur ! elle crachouille tant et plus, et de tous côtés, avant de délivrer son nectar. J’en étais contrariée. Une cafetière toute neuve quand même !
Jusqu’à ce qu’une amie me dise que c’était le propre des bonnes cafetières.
C’est rigolo comme cette simple phrase a suffi à me dérider !
Alors, je vais vous offrir, une parole pour vous délivrer de votre exigence vis-à-vis de vous-même :
C’est le propre des bonnes personnes que de se surprendre en flagrant délit de bêtise !
Et voilou ! c’est-il pas magique !?
Il me faut noter cependant, la majeure différence entre une cafetière et un être humain : nous, nous pouvons être vigilant(e) ! n’est-ce pas ?
Belle journée à vous ! Ne crachotez pas trop !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – septembre 2011
Le coup de la cafetière me fait penser à ce joli conte du pot fêlé...
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