L’hibiscus

Porosité : Coucou n° 456 du 2 novembre 2020

par Carole Braéckman

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La peur distillée en ces temps de crise sanitaire nous déforce...

Coucou vous,
cela fait un moment que je ne vous ai pas écrit... J’étais un peu engluée dans l’énergie du moment.

Les médias nous serinent beaucoup d’informations anxiogènes. Et même si je prends le tout avec beaucoup de recul - m’informant sur des canaux autres que la voix globale, pour mettre en regard d’autres sons de cloches - je suis, comme toute personne sensible, influencée par la sinistrose ambiante.
Ce qu’il y a de terrible avec la peur, c’est qu’elle sape toute vitalité !
Personnellement, je n’ai pas peur, ni pour moi ni pour les mien(ne)s. Enfin... pas plus que d’habitude (sourire).
Je vous explique pourquoi dans un texte à venir - hum... je vous le mijote, celui-là...
Pas peureuse donc, mais poreuse, ça oui !! (Hum ! je suis fière de mon jeu de mots ! sourire)

Je veux attirer votre attention sur ce fait : même une vieille briscarde comme moi peut encore se laisser poisser par l’atmosphère alentour.
En 2004 déjà, je vous alertais sur notre porosité aux émotions, aux ambiances. Je bégaie, je bégaie...
Je suis intimement persuadée que nous sommes tous et toutes des êtres sensibles (oui, toi aussi ! vous zaussi !). Certain(e)s d’entre vous en sont conscient(e)s, d’autres pas.
Reste que si vous piquez du nez en ce moment, peut-être pouvez-vous vous débarrasser - vous la confiez au vent qui passe - de la part du climat visqueux. [Et... arrêter les infos !]
Depuis que je l’ai réalisé, mon tonus remonte ! Le simple fait de le réaliser. "Ce qui ne m’appartient pas me quitte"...

Et je me chouchoute !

Je rends grâce pour cet automne exceptionnel - exceptionnel, comme tous les automnes, d’accord ! mais chacun est unique !
Hier, un petit bouleau, au joli port bien sphérique, a laissé une douce brise emporter une humble brassée de ses feuilles... C’était lent, délicat, léger, merveilleux !
ladite brise est passée, et revenue... envolant d’autres feuilles passée, et revenue...
je dirais presque à l’infini... mais évidemment, voilà mon petit mignon, ce matin, bien dénudé. En toilette hivernale. A ses pieds une éperdue splendeur dorée.

Je vous souhaite en forme. Je vous adresse une pluie d’étincelles de ma force retrouvée.
Résolument émetteur/trice, vous vous souvenez ?

A bientôt, donc !
Carole.


© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - novembre 2020








Élevons-nous : de l’enfance

Pour les enfants que nous avons été, pour les parents que nous sommes.
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