Tort d’avoir raison + Plumes blanches : Coucou n° 461 du 17 mars 2021
par Carole Braéckman
Parfois, on fâche un(e) proche, sans comprendre pourquoi.
Et si c’était parce qu’on avait raison ?
Coucou vous,
Je vous propose une histoire à méditer : une tante me rapporte que son neveu est en froid sidéral avec elle. Elle ne voit vraiment pas pourquoi. Vraiment pas.
En creusant un petit peu, il se dégage qu’elle avait eu le nez fin quant au choix de la dernière copine. Elle ne la sentait pas. Avait juste émis un doute. Et n’était jamais revenue sur la question. Légèreté, quoi.
Quelques déboires plus tard, son neveu a cessé toute relation avec la petite amie... et avec la tantine !
S’est-elle vanté de son discernement par un trompettant - et horripilant : J’avais raison ! ? Pas même !
Ce n’est donc pas excès d’intrusion de sa part.
Le temps de ruminer sa déception, le neveu ne peut simplement pas lui pardonner d’avoir eu raison.
Cette mésaventure est à décalquer dans de nombreuses situations... Oui, on peut avoir tort d’avoir eu raison !
Un seule remède : la patience !
Oui, encore elle !
Sinon, je me vois offrir il y a peu quelques plumes blanches !
Et il me revient ce magnifique commentaire de Michael Lonsdale à Pio Marmai, dans Maestro, film de Léa Fazer :
"Henri, vous avez raison de penser que la trace que chaque être humain laisse de son passage est comparable a celle d’une plume dans le vent.
Votre seul tort c’est d’en sous-estimer la beauté. La beauté, ce n’est pas rien."
Je vous soumets cette merveilleuse image.
Prenez soin de vous !
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr - mars 2021
Dans les brouilles avec proches, je vous conseille de lire ou relire : Comment gérer les fâcheries avec nos proches
et peut-être de revoir vos relations avec vos enfants adultes avec ce recul.
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