Boussole intérieure, sagesse intérieure, intuition... quel que soit le nom, voici un petit exercice facile pour la capter et... la développer !!
Un "truc" pour discerner ce qui est juste pour nous
Je vous transmets un "truc" qui devrait vous permettre de discerner qui parle en vous : votre sagesse intérieure (celle qui sait !) ou votre mental (le censeur bavard !)...
Ce n’est pas rien ! Beaucoup d’entre vous ont du mal, et restent bloqué(e)s par crainte de prendre pour injonction intérieure, une construction mentale.
D’autres ont passé ce cap, et savent quand ça sonne juste ! C’est pour les "qui sont encore déguisés en point d’interrogation perpétuel" que j’écris...
Ce truc, je le tire du livre de Sandra Ingerman "Protégez-vous des pensées toxiques".
Je suis ravie de l’avoir découvert, ce truc, parce que, jusqu’alors, je vous serinais que notre corps détient notre vérité et nous envoie des signaux, mais je n’arrivais pas à vous le faire sentir.
En principe, maintenant, j’ai un truc !
Le truc
Asseyez-vous.
Pensez à quelque chose que vous aimez vraiment. Ça peut être un lieu ressourçant, un aliment, une fleur... Quelque chose de simple.
Dites-vous intérieurement : j’aime ce lieu/cet aliment/cette fleur...
Observez les sensations présentes dans votre corps quand vous énoncez cette/votre vérité : Image, sensation physique, perception sensorielle...
Puis allez faire un tour, faites quelque activité complètement différente : lire sur un tout autre sujet, aller faire quelques pas, vous faire un thé, passer un coup de fil... pour libérer votre esprit.
Puis, retour au truc, vous allez penser à la même chose, au même lieu, au même aliment ou à la même fleur, en disant juste le contraire de ce que vous avez dit précédemment.
Soit "Je n’aime pas tel lieu, tel aliment..." et écoutez, ressentez comment ça se passe au fond de vous, examinez les sensations que ce mensonge provoque.
Selon les personnes, cela peut être très différent : il en est dont le plexus ou le coeur se serre, d’autres vont attraper un violent et fugace mal de tête, d’autres encore vont sentir un poids sur les épaules, d’autres vont sentir que le "mensonge" tombe à plat...
Nul doute que vous allez trouver votre propre signal. Ou en découvrir plusieurs.
A vous de jouer. Vous allez voir, ça peut être rigolo de tester plein de sujets différents. Et puis, vous affinerez ainsi vos perceptions.
Qui peuvent varier... mais qui sont toujours très présentes...
Ne vous découragez pas si vous n’avez pas immédiatement des perceptions, vous n’avez pas appris ;-) Persévérez, jouez, jouez encore, ça va venir !
Posologie du truc
Quand vous devez prendre une décision, passez-la au crible de vos signaux intérieurs :
"je vais voir machin" (ressentez à l’intérieur) et "je ne vais pas voir machin" (ressentez à l’intérieur)...
"Je prends des cours de tango javanais" et "je ne prends pas des cours de tango javanais"...
Interrogez toujours les deux (ou plus !) facettes de la décision*...
"je mange cette merveille chocolatée" et "je ne mange pas cette merveille chocolatée"...
Et suivez vos ressentis, même si ça rechigne en vous.
Si votre coeur s’effondre à la deuxième proposition ("je ne mange pas cette merveille chocolatée"), allez-y ! dégustez-la cette douceur onctueuse ! vous avez la bénédiction de votre voix intérieure ! et je me doute que là, ça ne va pas rechigner !
Si pas, soyez sans pitié pour votre désir. Pas de chocolat. Un point c’est tout !
Ceux qui ont des manifestations très tangibles peuvent abandonner le côté un peu scolaire de la recette...
Mais gardez le côté baromètre intérieur, l’écoute intérieure...
Surtout quand vous avez des décisions importantes à prendre. Et n’oubliez pas de suivre votre justesse intérieure même si le mental rapplique au galop : "ça ne va pas la tête !?!" ou variante "Oh ben, non, hein ?!"
Amusez-vous bien, discernez ce qui vous fait vraiment du bien... Pour un monde plus juste.
Carole.
*Vous vous demandez quelles peuvent être les autres facettes d’une décision ?
"je mangerai demain cette merveille chocolatée" en est une !
"J’ai déjà mangé cette merveille chocolatée". Non ! ça, ce n’est pas une facette... C’est trop tard ! C’était bon !?!
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – novembre 08
Vous pouvez lire aussi l’article sur l’intuition. Ou encore S’asseoir sur le coffre qui vous suggère une technique de lâcher-prise.
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