Les crises : coucou n°22, le 22 janvier 2009
par Carole Braéckman
Il vente fort aujourd’hui ! des rafales de pluie passent en dansant devant mes fenêtres ! Ouh ! C’est magnifique ! Pas trop envie de sortir, cependant !! Bon, c’est un temps à prendre le bus !
Ce matin, scotchée chez moi par l’intervention d’artisans. Je les regardais travailler. Des gestes précis, des monologues marmonnés, une bonne humeur heureuse ! et tranquille ! des gens qui ont l’amour et la maîtrise de leur métier. J’étais chanceuse de les voir s’affairer ! Et pour mon bien-être en plus !
Avant-hier, Paris. Une jeune femme sursaute quand je lui dis « je suis très contente de te voir en crise ! ça me rassure ! »
Les crises sont salutaires, elles sont nécessaires, elles peuvent même être indispensables ! Accueillez-les donc comme une annonce de changement ! vers du mieux, bien sûr !
Je les perçois comme une interpellation, susurrée ou hurlée !, de l’âme qui interroge nos choix de vie. Evidemment, on a hâte que ça cesse ! parce que ce ne sont pas forcément des périodes trop rigolotes à vivre. Et, en même temps, quand on en prend la dimension, qu’on se laisse interroger dans nos retranchements : ce métier, cet homme/cette compagne, cette vie,... c’est bien ce que je désire ? il y a moyen de les traverser avec amour et humour ! en tout cas d’y prendre intérêt, et de coopérer, au lieu de s’en défendre avec cette véhémence brouillonne qui les invite, hélas, à plus de virulence, et plus de durée !
Alors, oui, je vous préfère en crise que dans des histoires trop amidonnées qui ne laissent que peu de part à vos talents et à votre joie !
Le baromètre, c’est en effet votre joie ! vous êtes venu(e)s déployer vos talents, fleurir le monde de votre épanouissement, de votre jubilation, de vos émerveillements ravis !
A vous de jouer ! ça vaut bien quelques crises, sans doute !!?!
Sourire rieur et affectueux.
Carole.
© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – janvier 09
Voir aussi Les dénouements.
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