L’hibiscus

Bonheur insolent et ça swingue encore ! coucou n°39, le 4 avril 2009

par Carole Braéckman

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La semaine dernière, j’ai entendu une affaire ahurissante !!

Une dame me dit qu’elle est toute heureuse, qu’elle a vécu un magnifique anniversaire entourée de toute sa famille ! très chaleureux, tout plein d’amour !
- Mais à qui le raconter ?
- Comment ça, à qui le raconter ?
- Ben oui. Je n’ai personne à qui le raconter. Mes amies sont seules, ou n’ont pas une famille aussi unie. Quand je leur parle de mes bonheurs, elles me disent "Oh mais oui, mais toi !..."

Alors là !!! alors là (j’en bégaie !!)
Le monde tourne vraiment à l’envers !!! Voilà que les gens heureux se cacheraient pour ne pas empêcher la sinistrose de faire son oeuvre !!
Je vous en supplie, si vous allez bien, clamez-le à la face du monde !
Tant pis pour les grincheux/cheuses ! Et d’abord comment se fait-il que vous ayez encore des grincheux dans vos parages ?

Le bonheur est une énergie, et comme toutes les énergies, elle est contagieuse ! Une étude américaine, rapportée par des journaux très sérieux, dit la même chose : L’éventuelle transmission du bonheur a été examinée à travers plus de 50 000 liens. Après des analyses algorithmiques complexes, l’idée de la propagation sociale du bonheur s’est clairement imposée.
Vous réalisez notre responsabilité !!
Alors, pour que le monde gagne en bonheur, proclamez vos joies !! Et ne rapportez vos chagrins, qu’à ceux et celles qui sont costaud(e)s assez pour vous aider à chasser les nuages...
Ainsi, nous y arriverons...

En ce moment, ça swingue ! beaucoup de personnes sensibles sont malmenées.
Ne vous arrêtez pas ! ça va passer. On est sans doute dans un gros lessivage planétaire... On va sortir propres comme des sous neufs de ce barattage !
Accrochons-nous aux jolies nouvelles : les magnolias ont éclos au Parc Barbieux. La nature exulte. Les bourgeons craquent sous toutes les coutures ! Ne ratez pas ça !
S’il vous plaît.

Je laisse le mot de la fin à Christian Bobin :
Dimanche 6 octobre
Pour trois jours, analphabète : rien de tel qu’un souci pour rendre le monde illisible. Le souci est une manière de porter à soi une attention si bruyante que l’on finit très vite par ne plus rien entendre - ni soi ni les autres. Une mort à même la vie. Après ma mort j’ai ouvert les yeux. La première chose que j’ai vue était à un mètre de moi, sur la droite : sept roses dans un vase transparent, sept présences si drôles que j’ai regretté d’avoir passé trois jours aussi loin d’elles.

Autoportrait au radiateur

Carole.

© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – avril 09








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