L’hibiscus

En catimini + pour arpenter la terre... + le reste de votre vie : coucou n°60 du 26 juillet 2009

par Carole Braéckman

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Eh ! bonjour à vous qui me lisez !

L’une d’entre vous me raconte avoir testé un câlin à la terre en pleine nuit ! Je me suis amusée à l’imaginer agissant en catimini, se glissant furtivement dans son jardin, pour ne pas étonner les voisins ! Peut-être que j’ai l’imagination débordante ! et que ce n’est que pour un urgent besoin de câlin, que toute affaire cessante, elle s’est précipitée, au beau milieu de la nuit, dans son jardin ! Je n’ai pas encore vérifié auprès d’elle...
Une autre m’a avoué qu’elle n’ose pas, de peur de passer pour étrange ! Alors, je lui réponds de faire comme cette dame, en pleine nuit.
Et nous éclatons de rire toutes deux en réalisant que, pour les voisins, cela peut paraître encore plus ahurissant !!
Ceci étant, vous savez que cela vaut le coup de passer pour un(e) farfelu(e) ! si c’est pour être plus heureux/heureuse ! Non ?

J’ai lu, il y a peu, une dame qui racontait, avec délectation, avoir un jour renoncé à présenter au monde un ventre plat, et rapportait son ravissement à sentir son ventre se dilater d’aise, dans le pantalon une, voire deux !, tailles au-dessus ! Elle mettait cet affranchissement sur le compte de sa vieillesse. Sans doute, parce qu’elle avait attendu un âge décent (!) pour s’autoriser cette entorse au « bon genre », « aux convenances » !
J’ai ri, en me rappelant que lorsque j’étais plus jeune, il y a une quinzaine d’années, un de mes premiers gestes libératoires fut de changer de pointure de chaussures !
J’étais, jusqu’alors, extrêmement fière de chausser du 36 (n’importe quoi ! vous imaginez !!?!!). Alors je comprimais mes pieds dans des chaussures, pour ne surtout pas lâcher mon 36.
Un été, je m’en souviens comme si c’était hier, j’ai fait l’acquisition d’une paire de chaussures pointure 37 ! sciemment ! J’avais décrété, en toute connaissance de cause, la libération des orteils ! Bonheur de l’épanouissement desdits orteils !

Comment ai-je pu durant si longtemps martyriser mes pauvres pieds ?! J’avoue que, aujourd’hui cela reste un mystère !
Pour maintenant, j’ambitionne le 38 ! Un pied bien large, bien long, dont tous les orteils sont déployés, est signe de bonne santé ! Je vois bien combien, depuis que je pratique tous mes exercices, depuis que j’avance sur mon chemin, mon pied change et s’épate d’aise !
Alors vivement le 38 que j’ai encore plus de prise au sol pour mieux arpenter la terre !!

En parlant de tout ce temps perdu (à se corseter dans des jupes ou pantalons trop étroits, à se contraindre les orteils dans des souliers trop petits…) il me revient une histoire de Jean-Claude Carrière dans les Contes philosophiques du monde entier. Cette histoire raconte l’appréciation juste du temps :
Un homme, coupable de quelque grave forfait, est condamné à la prison à vie.
Un de ses amis va le voir et lui dit :
- Mais c’est horrible ! Tu te rends compte ? En prison pour toute ta vie ?
- Non, tu te trompes, lui dit le condamné. Ce n’est pas pour toute ma vie. C’est à partir de maintenant seulement.


Et, à propos de sagesse, je vous renvoie vers ce diaporama Femmes que j’adore, qui parle de l’évolution de l’âge, du bénéfice de l’âge !!
Je vous souhaite de joyeuses et saines libérations ! pour tout le reste de votre vie !!
Carole.


© Carole Braéckman – www.lhibiscus.fr – juillet 2009








Élevons-nous : de l’enfance

Pour les enfants que nous avons été, pour les parents que nous sommes.
Un livre qui vous allège de vos peurs, vous guide vers une éducation respectueuse…

 

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